Renowned Period-Instrument String Quartet Continues Fascinating Mission To Bring to Light Little-Known Composers of the Classical Era
“The Eyblers treat every moment as if the ink were still wet on the page, such is the intoxicating freshness of their delivery.” – The Scotsman
[Français ci-dessous] Toronto’s Eybler Quartet is internationally-renowned for brilliant performances as well as an unquenchable passion for delving deep into the works of obscure composers of the Classical era, such as Vanhal, Backofen, and Eybler. The period-instrument ensemble has also attracted attention for uncovering gleaming new revelations from the “big three” Classical composers – Mozart, Haydn and Beethoven – earning raves, while ruffling a few feathers among traditionalists. Now, the Eyblers are back with an exhilarating album featuring the music of Viennese composer Franz Asplmayr (1728-1786), the first-known recording of the entirety of his Six Quartets, Op. 2 (published as “Six Quatuors Concertantes, Op. 2” in 1769). The new album is available today from the Gallery Players label.
“One of the missions of the Eybler quartet is to find music that has been neglected and lost over the years, collecting dust in libraries, and to bring it back to life,” comments violinist Julia Wedman, “Our latest discovery, ’Aspy’, has a simple writing style, but he is able to really get to the heart of the music and to touch you in a deep way.” In fact, violist Patrick Jordan had stumbled on a copy of the modern edition of these quartets by American musicologist Dennis C. Monk in a used bookstore in Toronto around 2006, though the score remained untouched on his shelf until Jordan came across the first edition parts in the Bibliothèque National de France, five years ago. After spending several years studying the original scores and perfecting their performances, the Eyblers have now accorded Asplmayr’s Op. 2 quartets their premiere recording.
Franz Asplmayr was christened on April 2, 1728 in Linz, the son of a dancing master. He was employed at Count Morzin’s court in 1759 as secretariat and violinist, where he would have met the young Joseph Haydn, the court’s Hofkomponist and Musikdirektor. When the Count’s orchestra was dissolved in late 1760 or early 1761, Asplmayr relocated to Vienna, where he continued to work as a composer and violinist until his death in 1786. He composed in several genres, producing at least 41 symphonies, 43 string quartets and 70 trios, but during his lifetime he was best known for his works for the theatre, including at least 25 complete ballets (of which 11 survive) and the first German-language melodrama.
“We are all familiar with Haydn and Mozart,” comments Patrick Jordan, “but we can draw much more depth and richness from the music of this era – representing the history of the string quartet form – by also understanding the context of what was going on around these composers … those like Asplmayr whom you might call the minor characters. We miss a lot by focusing only on a few people; our job is to widen that lens.” In these remarkable works are found genuine experiments with form, as well as an unusually rich harmonic variety and an abundance of invention. While it would be rewriting history to propose that Franz Asplmayr shared the stature of Mozart and Haydn, his work remains remarkable for similar reasons. “Perhaps,” says Jordan, “our 21st-century ears are even better prepared to accept his unique gifts.”
Most recently, the Eybler Quartet released recordings of Beethoven’s Op. 18 quartets, in two volumes, for Britain’s CORO Connections label. Noted for their sometimes controversial and dazzlingly brisk tempos in certain movements, which Gramophone called “straight-up hilarious” and left one Times of London “feeling his age,” the albums were deemed “masterfully played Beethoven” (Early Music America) and absolutely essential listening” (The WholeNote).
The Eybler Quartet brings a unique combination of talents and skills: years of collective experience as chamber musicians, technical prowess, experience in period instrument performance and an ardent passion for the repertoire. Violinist Julia Wedmanand violist Patrick G. Jordan are members of Tafelmusik Baroque Orchestra; Violinist Aisslinn Nosky is concertmaster of the Handel and Haydn Society. Cellist Margaret Gay, Artistic Director of the Gallery Players of Niagara, is much in demand as both a modern and period instrument player. The Eybler Quartet’s previous, critically acclaimed albums include chamber music of Vanhal, Haydn, Mozart, Backofen, and of course, the quartet’s namesake, Joseph Leopold Edler von Eybler.
On connaît le Quatuor Eybler de Toronto dans le monde entier pour ses prestations remarquables, mais aussi pour son insatiable passion : explorer en profondeur les œuvres de compositeurs méconnus de la période classique, parmi lesquels Vanhal, Backofenet Eybler. L’ensemble spécialisé en instruments anciens a aussi attiré l’attention en mettant au grand jour de nouvelles révélations sur la « trinité » des compositeurs classiques, soit Mozart, Haydn et Beethoven … ce qui leur a valu des louanges, mais aussi quelques froncements de sourcil parmi les traditionalistes ! Le quatuor Eybler est aujourd’hui de retour avec un album passionnant consacré à l’œuvre du compositeur viennois Franz Asplmayr (1728-1786); il s’agit du premier enregistrement connu de ses Six quatuors, Opus 2, dans leur entièreté (publiés sous le titre Six Quatuors Concertantes, Opus 2 en 1769). Le nouvel album, en vente aujourd’hui, est produit par l’étiquette Gallery Players.
« L’une des missions du Quatuor Eybler est de dénicher des œuvres négligées puis perdues au fil des années, condamnées à s’empoussiérer dans les bibliothèques, et de les ramener à la vie, » explique la violoniste Julia Wedman, « Notre dernière trouvaille,’Aspy’, possède un style d’écriture tout simple, mais sait plonger au cœur de la musique pour toucher son public de la façon la plus sincère. » En fait, l’altiste Patrick Jordan est tombé en 2006 sur une édition moderne de ces quatuors, produite par le musicologue américain Dennis C. Monk, dans une librairie usagée de Toronto. La partition n’a pas bougé de son étagère jusqu’à ce qu’il retrouve, il y a cinq ans, les partitions de la première édition lors d’un passage à la Bibliothèque Nationale de France. Après plusieurs années passées à étudier les partitions et à perfectionner leur interprétation, les Eybler ont enfin offert aux quatuors Opus 2 d’Asplmayr leur premier enregistrement.
Asplmayr, baptisé le 2 avril 1728 à Linz, est le fils d’un maître de danse. Il a été engagé à la cour du comte Morzin en 1759 en tant que secretariat et violoniste; c’est là qu’il aurait rencontré le jeune Joseph Haydn, Hofkomponist et Musikdirektor de la cour. Quand l’orchestre du comte est dissout à la fin de 1760 ou au début de 1761, Asplmayr s’installe à Vienne, continuant à travailler comme compositeur et violoniste jusqu’à son décès en 1786. Asplmayr a composé dans de nombreux genres; s’il a produit au moins 41 symphonies, 43 quatuors à cordes et 70 trios, il fut surtout connu de son vivant pour ses œuvres théâtrales, créant au moins 25 ballets complets (desquels 11 ont survécus) et le premier mélodrame en langue allemande.
« Tout le monde connaît Haydn et Mozart, » dit Patrick Jordan, « mais la musique de cette période recèle encore énormément de profondeur et de richesses, représentatives de l’histoire du quatuor à cordes. On cherche aussi à comprendre ce qui entoure les compositeurs qui, comme Asplmayr, étaient en quelque sorte des personnages secondaires. On se prive de bien des choses en n’apprenant à connaître qu’une poignée d’artistes. Notre travail, c’est d’élargir les horizons. » Ces œuvres remarquables sont de véritables expérimentations sur la forme, fortes d’une variété harmonique d’une richesse inhabituelle ainsi que d’une abondance dans l’invention. S’il serait excessif de dire que Franz Asplmayr partage le statut de Mozart et Haydn, son œuvre reste néanmoins remarquable pour des raisons similaires. « Peut-être que nos oreilles du 21e siècle sont encore mieux préparées à accepter ses dons uniques, » dit Jordan.
Tout récemment, le Quatuor Eybler a fait paraître des enregistrements des Quatuors de Beethoven, Opus 18, en deux volumes, pour la maison britannique CORO Connections. Ceux-ci se sont fait remarquer pour le tempo particulièrement vif et parfois controversé de certains mouvements, que Gramophone a décrit comme « proprement hilarant ». Si un journaliste du Times of London a déclaré qu’une telle vitesse lui faisait « pleinement ressentir [son] âge », les albums ont été décrits comme « une magnifique interprétation de Beethoven » (Early Music America) et « un incontournable, à découvrir absolument » (The WholeNote).
Le Quatuor Eybler propose un mélange unique de talents et d’habiletés, soit des années d’expérience en musique de chambre, de véritables prouesses techniques, une grande connaissance des instruments d’époque et une passion sans borne pour le répertoire. La violoniste Julia Wedman et l’altiste Patrick G. Jordan sont tous deux membres du Tafelmusik Baroque Orchestra. La violoniste Aisslinn Nosky est le violon solo de la Handel and Haydn Society. La violoncelliste Margaret Gay, Directrice Artistique de la Galerie Players of Niagara, est très en demande à la fois comme interprète sur instruments modernes et d’époque. La discographie acclamée du Eybler Quartet comprend des œuvres de chambre de Vanhal, Haydn, Mozart, Backofen et, bien entendu, Joseph Leopold Edler von Eybler, qui a donné son nom au quatuor.